Subsides: le parcours du combattant

Mercredi 16 octobre 2013

ASSURANCE-MALADIE • Des assurés pâtissent des retards et couacs accumulés par l’Office vaudois de l’assurance-maladie. Son directeur affirme toutefois que la situation est aujourd’hui revenue «à la normale».

Le chemin pour obtenir un subside d’assurance-maladie dans le canton de Vaud peut parfois s’avérer long, très long. Et pour certains bénéficiaires en situation financière délicate, les problèmes risquent de s’accumuler, au même rythme que les primes d’assurance à payer. Le cas de Jérémy*, un Lausannois de 36 ans, en témoigne. Il fait encore les frais aujourd’hui des importants retards enregistrés par l’Office vaudois de l’assurance-maladie (Ovam) durant la première moitié de 2013.
Le début de l’année a en effet été chaotique pour l’office cantonal, qui a dû faire face à une hausse des demandes de subsides (+6%) et aux lenteurs d’un nouveau système informatique (lire ci-dessous). C’est aussi à ce moment que Jérémy a déposé son dossier. Neuf mois plus tard, il n’a toujours pas totalement réglé sa situation avec l’Ovam et attend toujours le remboursement rétroactif complet de ses subsides.

«J’ai dû emprunter»
Confronté à une forte baisse de revenu, Jérémy s’est adressé en janvier à l’Agence d’assurances sociales de Lausanne, qui centralise les requêtes de la capitale avant de les transmettre à l’Ovam. Son dossier est complété courant février. Puis, c’est l’attente. La réponse tombe finalement le 30 mai. En quelques lignes, on lui indique qu’il ne répond pas aux exigences pour bénéficier d’un soutien.
Entre-temps, Jérémy s’est inscrit au chômage, le 1er avril. «Je me suis trouvé face à une succession de problèmes», raconte-t-il. Des arriérés d’impôt à payer, du retard dans l’octroi des premières indemnités chômage, des frais médicaux importants et… des primes-maladie à payer plein pot. «J’ai dû emprunter de l’argent à mes proches pour éviter les poursuites», souligne-t-il.

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