Le journal Amnesty de juin 2018 présentent le sujet des des femmes migrantes, victimes de violence conjugales, qui hésitent à quitter leur conjoint violent par peur du renvoi. » Par Camille Grandjean-Jornod
Chloé Maire, travailleuse sociale à la Fraternité du CSP Vaud témoigne dans cet article de situations rencontrées dans sa pratique.
Extraits :
« Ce sont souvent des années de lutte. On doit régulièrement faire des recours pour des cas avérés, pour lesquels il y a pourtant toutes les preuves qu’il faut. »
«Une protection déficiente : Dans les associations d’aide aux victimes, le constat est unanime : si la loi prévoit bien la possibilité de ne pas renvoyer une femme qui se sépare de son conjoint violent, les obstacles dans la pratique sont fréquemment au rendez-vous.»
«Une attente destructrice : Autre sujet de discorde, la durée des procédures. Lorsqu’un recours est déposé, l’attente peut s’étendre sur plusieurs années. Une durée liée à la difficulté d’apprécier les éléments de ces dossiers, précise le SEM. « Cette lenteur complique beaucoup le processus thérapeutique, la possibilité d’aller de l’avant, de se reconstruire », déplore Chloé Maire.»
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le numéro entier sur le site d’Amnesty International