Ténacité travail social et juridique du CVSP Vaud

Journal de juin : la ténacité

Ténacité… c’est le titre que nous avons choisi pour ce numéro des Nouvelles. De la ténacité, il en faut en effet une sacrée dose pour travailler au CSP Vaud ! Imaginez !

Accorder le droit de rester en Suisse aux femmes migrantes victimes de violence conjugale

Vingt ans que nos collègues de La Fraternité se démènent pour que soit reconnu aux femmes étrangères victimes de violence dans leur couple le droit de garder ou de recevoir un permis de séjour dès lors qu’elles quittent leur mari violent. L’espoir est aujourd’hui autorisé de voir aboutir cette longue lutte avec l’abrogation d’un article de la loi sur les étrangers qui est en discussion au Parlement et qui permettra enfin à la Confédération de ratifier sans ré- serve la Convention d’Istanbul (p. 4).

Un projet au long cours : l’ouverture des permanences Info-Conseil Migration dans tout le canton de Vaud sur huit ans

De la ténacité et de l’endurance, il en faut aussi pour parvenir à l’aboutissement du projet au long cours, financé par le Bureau cantonal de l’intégration (BCI), qui vise l’ouverture d’une per- manence d’information et de conseil pour les immigré·e·s dans tous les districts du canton. La dixième ouvrira ses portes en septembre 2022 à Oron, huit ans après la première en 2014 à Payerne (p. 7).

Obtenir des jurisprudences sur des cas individuels qui permettent ensuite de mieux défendre d’autres personnes

D’autres réalisations ont demandé un engagement sans faille. Par exemple, quand le Service juridique obtient une jurisprudence favorable dans la défense d’une personne qui permettra à d’autres de faire valoir leur droit dans des circonstances identiques (p. 5).

Dispositif inédit pendant la pandémie

Ou encore pour la mise en place du dispositif d’aides d’urgence Covid-19 (pp. 2 et 3). Un énorme travail rendu possible par la générosité des donatrices et des donateurs, puis par le soutien de l’Etat de Vaud.

Il en faut de la ténacité aux collaboratrices et aux collaborateurs qui reçoivent les personnes en consultation. Il en faut pour combattre des lois à faire modifier, pour plus de justice et d’attention aux personnes en difficulté. Nous vous remercions de la vôtre à nous soutenir fidèlement, souvent depuis de très nombreuses années et vous souhaitons une bonne lecture ! Bastienne Joerchel, directrice