Familles

Nouvelles de mars : Familles et précarité

Découvrez l’édition du journal des Nouvelles des CSP du mois de mars.


(ÉDITO) La famille est depuis toujours au cœur du travail des CSP. Elle est l’essence même de la solidarité. Quand tout va mal, c’est autour d’elle que s’articule en général la solution. La crise sanitaire a montré combien les liens familiaux ont tendance à se resserrer dans l’adversité. Les membres comptent sur leur famille pour trouver le soutien nécessaire. Mais l’État aussi, qui définit ses aides à partir de la notion de groupe familial.

Or, la famille d’aujourd’hui n’est plus celle d’autrefois, composée de deux parents mariés de sexe opposé et d’un ou plusieurs enfants. La famille contemporaine s’est diversifiée et complexifiée. De la famille traditionnelle, on est passé à la famille recomposée, parfois plusieurs fois, monoparentale ou tout simplement nucléaire avec, par exemple, des parents non mariés ou du même sexe. C’est la réalité que les CSP observent et accompagnent depuis longtemps déjà.

Si la famille est restée le noyau de la solidarité, elle est toutefois confrontée à ce que l’on pourrait nommer une forme de violence administrative, par la non-reconnaissance de cette diversité et par un traitement incohérent, voire chaotique, d’un régime social à l’autre. Ce numéro des Nouvelles, nous le consacrons à cette problématique encore peu mise en avant.  Des témoignages poignants révèlent les failles, parfois absurdes, du système et qui empêchent une famille d’avoir accès à l’aide à laquelle elle devrait pourtant avoir droit.

Ce journal donne également la parole à un spécialiste de la famille, le professeur Eric Widmer. Celui-ci conforte les CSP dans la mission qu’ils se sont donnée de soutenir les familles, quelles que soient leurs formes. Car c’est par leur intermédiaire que la solidarité a le plus d’impact en termes de bien-être social.

« La précarité à un visage, la solidarité aussi » est le slogan de notre campagne annuelle. Lorsque cette solidarité prend le visage de la famille, elle se doit d’être la plus simple et la plus directe possible, sans détour ni complication. Un immense merci à vous toutes et tous, à votre soutien fidèle et solidaire qui nous permet d’être aux côtés de celles et ceux qui en ont besoin.


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