Il désinfecte les hôpitaux mais risque un renvoi

Le journal 24 Heures relate l’histoire de Sangar Ahmad. Ce demandeur d’asile kurde, réalisateur de films et professeur de langues, effectue un travail pénible, dangereux, mais profitable à tous: en pleine pandémie de coronavirus, il désinfecte les hôpitaux et autres lieux de soins. Pourtant, au même moment, sa demande d’asile a été rejetée en dernier recours par le Tribunal administratif fédéral. Les autorités lui laissent jusqu’au 13 avril pour quitter le pays.

Dans le même article, un encadré rappelle la position du CSP de Genève: les mesures prises par le Conseil fédéral dans le domaine de l’asile sont de la poudre aux yeux. Les différentes étapes de procédure dans le domaine de l’asile doivent être suspendues pendant l’état d’urgence. Les déplacements et les contacts entre demandeurs d’asile, assistants sociaux, mandataires juridiques, interprètes, et fonctionnaires du SEM que ces procédures impliquent représentent un risque de contagion alors qu’elles ne revêtent pas un caractère urgent.

À la lumière de l’exemple de l’histoire de Sangar Ahmad, on se rend aussi compte des injustices criantes et situations de détresse tragiques que ces décisions peuvent provoquer en temps normal et de surcroît en pleine pandémie.

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